Ah, je vous y vois déjà, Deadline la formidable agence de photos parisienne et son World Press. Franck ne me remercie pas, c'est fait de bon coeur et pour pas trop cher tu verras. Non vous n'y êtes pas, Deadline, c'est tout simplement cette ambiance frénétique que je vis actuellement au moment où le bouclage, euh pardon, la mise en bouteille va avoir lieu.
Nous faisons vraiment un métier particulier, où à chaque moment, à chaque étape de la vie de la vigne et du vin nous devons tout faire pour sublimer l'étape précédente, et la rendre indispensable. Ne faire ni trop, ni pas assez pour rendre notre vin reconnaissable parmi cent, et unique. Et bien, chaque vigneron apprend très rapidement que le moment privilégié de l'embouteillage est un point de non retour, un véritable "abandon d'autorité" du créateur sur son vin, un vrai retour au source pour lui, où tout est déjà définitivement joué: Le vin seul face à son destin, volant enfin de ses propres ailes ! Lyrique le Besombes pour son retour sur la blogosphère. Oui, j'arrive un peu comme cet horripilant petit cheveu sur le gaspacho. Sans excuse, sans crier gare. Mais continuons !
On me reproche souvent (quelquefois ?) d'avoir trop de cuvées: 8 au total, une vraie petite famille ! Chaque fois le dilemme est grand. Sont-elles toutes vraiment indispensables ? Non ! Pourtant chacune de ces cuvées a un petit bout de terroir du Mas Passe Temps et du Mas d'En Alby à vous raconter. Une perception particulière de leur histoire à exprimer. Alors, oui elles le sont vraiment !